L’art d’attirer l’attention dans une conférence scientifique

L’art d’attirer l’attention dans une conférence scientifique

Avouons-le, même les sujets les plus fascinants peuvent, sous une présentation trop académique, transformer l’auditoire en une collection de hochements de tête somnolents. A l’aide du storytelling, de conseils pour votre prez et en étant authentique, vous pouvez renverser la donne. Alors, préparez-vous à transformer vos présentations scientifiques en véritables spectacles intellectuels. Il est temps de faire pétiller les yeux de celles et ceux qui vous écoutent !

Ah, les conférences scientifiques ! Ces temples du savoir où les esprits les plus brillants partagent leurs découvertes. On imagine des auditoires suspendus aux lèvres de l’orateur, des révélations qui changent le monde. La réalité est parfois un peu… différente. 

Mais ne désespérez pas ! Attirer l’attention lors d’une conférence scientifique n’est pas une mission impossible. C’est un art, un mélange subtil de rigueur scientifique et de « magie » oratoire.

Le syndrome du « powerpoint soporifique » : un mal moderne

Quand l’auditoire somnole…

Vous l’avez sûrement vécu. Cette salle obscure, le vidéoprojecteur qui diffuse des slides surchargées de texte minuscule, et cette voix monocorde qui égrène des données complexes. Vous y êtes ? Pénible, hein ?

Le résultat ? Un public qui, après quelques minutes, se perd dans ses pensées, ou, pire, lutte contre le sommeil. C’est le syndrome du « powerpoint soporifique », une épidémie qui frappe trop souvent nos conférences.

Et pourtant, votre travail est passionnant ! Vos découvertes méritent d’être partagées et de susciter l’enthousiasme. Alors, comment faire de votre présentation un moment mémorable ?

Prenez de la hauteur, sortez de l’idée que la science se suffit à elle-même

L’erreur classique est de penser que la seule qualité de la science suffit. C’est comme préparer un festin gastronomique sans le servir dans de belles assiettes. Le contenu est excellent, mais la forme ne donne pas envie. 

Imaginez que lors d’une conférence sur la physique quantique, un éminent professeur commence ses présentations par une blague. Le public est d’abord déconcerté, puis éclate de rire, et soudain, tout le monde est réveillé, attentif, prêt à plonger dans les mystères de l’univers avec lui. 

Même les esprits les plus cartésiens sont sensibles à une bonne entrée en matière !

Le storytelling : votre arme secrète pour captiver

Rendre la science funky

Oubliez l’idée que la science doit être aride et dénuée d’émotion. Le cerveau humain est câblé pour les histoires. Depuis la nuit des temps, nous apprenons, nous transmettons, nous nous connectons à travers les récits. Pourquoi en serait-il autrement pour la science ? 

Le storytelling, c’est l’art de transformer vos données brutes, vos expériences complexes, vos résultats parfois abstraits, en une narration cohérente et engageante. Il ne s’agit pas de romancer la science, mais de la rendre accessible, de montrer son cheminement, ses défis, ses victoires. Selon les recherches du psychologue Jérôme Bruner, une information présentée sous forme de storytelling est 20 fois plus susceptible d’être retenue qu’une simple énumération de faits. Ça donne à réfléchir, non ?

Petit manuel de storytelling adapté à la science

Imaginez votre recherche comme une aventure. Qui est le héros ? Quelle est la quête ? Quels obstacles avez-vous rencontrés ? Comment les avez-vous surmontés ? Et quelle est la grande révélation finale ? En structurant votre présentation autour de ces éléments narratifs, vous créez un lien émotionnel avec votre public. Vous ne leur donnez pas seulement des informations, vous les invitez à un voyage. 

Des visuels qui parlent : l’image vaut mille mots (et données)

Nous vivons dans un monde visuel. Nos cerveaux traitent les images bien plus rapidement que le texte. Pourtant, combien de fois voyons-nous des diapositives remplies de tableaux de chiffres illisibles, de graphiques complexes sans légende claire, ou de paragraphes entiers recopiés d’un article ? 

C’est le meilleur moyen de perdre votre auditoire en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Powerpoint ». Vos diapositives ne sont pas un prompteur géant, mais un support visuel qui doit compléter votre discours, pas le remplacer. Pensez à elles comme à des panneaux indicateurs sur une autoroute : elles guident, elles illustrent, mais elles ne racontent pas toute l’histoire.

Utilisez des images de haute qualité, des graphiques épurés et des schémas clairs. Les animations, si elles sont utilisées avec parcimonie et à bon escient (pour révéler une information clé au moment opportun, par exemple), peuvent dynamiser votre présentation. 

Une image forte, une infographie bien pensée, ou même une courte vidéo, peuvent ancrer votre message dans l’esprit de votre auditoire bien plus efficacement qu’un long paragraphe. 

Et, de grâce, si vous avez besoin de pointer quelque chose, utilisez votre main ou votre corps, pas ce maudit pointeur laser qui transforme souvent les présentateurs en chats poursuivant une lumière rouge ! 

Brisez le quatrième mur, instaurez de l’interactivité

 Une conférence n’est pas un monologue, c’est un dialogue. 

Pour maintenir l’attention, il est essentiel d’impliquer votre public. Posez des questions, même rhétoriques. Lancez des petits sondages à main levée. Demandez des exemples concrets à l’auditoire. L’idée est de briser le quatrième mur, de transformer les spectateurs passifs en participants actifs.

Si votre sujet le permet, proposez une petite démonstration en direct, même très courte. Imaginez un biologiste cellulaire qui, au lieu de décrire un processus complexe, montre une courte vidéo accélérée d’une cellule en action. L’impact est immédiat, la compréhension facilitée, et l’attention garantie. 

L’humour, bien dosé, est un formidable outil pour créer de la connivence et détendre l’atmosphère. Mais comme pour les blagues, attention à ne pas tomber dans le piège de l’humour trop spécialisé qui ne ferait rire que vous et votre équipe de labo !

Votre passion est votre meilleur atout

C’est peut-être le conseil le plus simple, mais aussi le plus fondamental : soyez passionné ! Si vous n’êtes pas enthousiaste à l’idée de partager votre travail, comment espérer que votre public le soit ? 

Votre énergie est contagieuse. Votre voix, votre gestuelle, votre regard, tout doit transpirer l’intérêt que vous portez à votre sujet. N’ayez pas peur de montrer votre excitation face à une découverte, votre curiosité face à une question non résolue, ou même votre frustration face à un défi scientifique particulièrement ardu. C’est cette authenticité qui va créer une connexion profonde avec votre auditoire.

Regardez les grands orateurs, qu’ils soient scientifiques, politiques ou artistes. Ils ne se contentent pas de débiter des faits ; ils vivent leur discours. Ils utilisent leur corps, leur voix, leurs silences pour créer une dynamique. Pratiquez votre présentation non pas pour la mémoriser mot pour mot, mais pour vous approprier le message, pour le faire vôtre. 

Et surtout, regardez votre public ! Établissez un contact visuel. Cela montre que vous êtes là pour eux, que vous vous souciez de leur compréhension. L’important est de ne jamais donner l’impression de parler à vos chaussures ou à l’écran. Votre passion est le moteur, et votre public, le passager que vous emmenez dans un voyage fascinant. Alors, allumez les moteurs et faites-nous rêver !

Devenez un orateur scientifique

Attirer l’attention dans une conférence scientifique, c’est bien plus qu’une simple technique ; c’est une philosophie. C’est reconnaître que la science, aussi fondamentale soit-elle, a besoin d’être racontée, partagée, et incarnée. C’est accepter que votre rôle ne se limite pas à la découverte, mais s’étend à la transmission, à l’inspiration. 

 En adoptant une approche plus narrative, en soignant vos visuels, en interagissant avec votre public et en laissant transparaître votre passion, vous ne faites pas seulement une meilleure présentation : vous contribuez à démocratiser la science, à susciter des vocations, et à rendre votre auditoire un peu plus curieux.

 Alors, la prochaine fois que vous monterez sur scène, pensez-y !

 

Tout commence par un échange...

Christine Besneux

Je rends remarquables les prises de parole de celles et ceux qui veulent changer le monde.

Christine Besneux. Coach & formatrice en prise de parole. Experte en communication.

Comment votre parole peut mobiliser toute l’entreprise

Comment votre parole peut mobiliser toute l’entreprise

Dans le tourbillon de l’entreprise, comment faire de votre message une force motrice ? Comment transformer vos mots en un levier d’action qui inspire et fédère ? La réponse réside dans l’art de la prise de parole mobilisatrice. Oubliez les discours soporifiques, place à la passion, à l’authenticité et à l’impact, lachez-vous que diable ! Découvrez comment votre voix peut devenir un super-pouvoir qui aligne les énergies et les volontés à défaut des planètes. 

Quand le silence est d’or… mais pas en entreprise

En entreprise, le silence est un ennemi. Sans communication claire, les équipes naviguent à vue, les malentendus se multiplient et l’engagement s’effrite. Rien de pire qu’une rumeur qui prend la place du silence. Votre voix de leader est essentielle pour donner le la, pour harmoniser les efforts et pour rappeler la vision commune. C’est en parlant, en expliquant, en inspirant que vous transformez un groupe d’individus en une force collective.

Les trois piliers d’une parole qui déplace des montagnes

Pour que votre parole devienne ce super-pouvoir mobilisateur, elle doit reposer sur trois piliers : la clarté, l’authenticité et l’émotion. Sans ces fondations, votre discours risque de s’écrouler.

1. La clarté : Dites-le simplement !

La clarté, c’est l’oxygène de la communication. Un message clair est un message compris, et un message compris est un message qui peut être mis en action. Évitez le jargon et les phrases alambiquées. Parlez comme vous parleriez à un ami. Imagniez un PDG qui présente une nouvelle stratégie avec des termes si complexes que même les experts internes peinent à suivre. Il y a fort à parier que ses équipes soient démotivées et que les projets tournent au ralenti. La simplicité est la sophistication suprême. 

2. L’authenticité : Soyez vous-même !

Dans un monde de discours policés, l’authenticité est une bouffée d’air frais. Vos équipes ne veulent pas d’un robot, mais d’un être humain avec ses passions et ses doutes. Partagez vos convictions, même vos inquiétudes, cela humanise. La vulnérabilité renforce les liens et décuple l’engagement. L’authenticité est votre super-pouvoir secret. 

3. L’émotion : Faites vibrer les cœurs !

Les chiffres sont importants, mais ce qui pousse à se dépasser, c’est l’émotion. La fierté d’appartenir à un projet, l’enthousiasme d’atteindre un objectif, la joie d’une victoire collective.

Votre parole doit toucher les cœurs avant de convaincre les cerveaux. Racontez des histoires, partagez des réussites, mettez en lumière l’impact concret du travail. Mettez des visages sur les chiffres, des émotions sur les statistiques. L’émotion est le carburant de la mobilisation.

Quand la parole fait des miracles…

Une simple phrase, un discours bien placé, peut changer le cours des choses. Voici des histoires qui prouvent le pouvoir de la parole en entreprise.

L’anecdote du « Chef invisible »

Arrivée d’un nouveau PDG qui trouve des équipes qui se sentent déconnectées. Il organise des « cafés-rencontres », écoutant et partageant sa vision avec sincérité. Il  raconte pourquoi il croie en l’entreprise, ses rêves, et le rôle crucial de chacun. En quelques mois, l’ambiance change. Les équipes se sentent écoutées, valorisées, et ont retrouvé un sens à leur travail. Le « chef invisible » est devenu un leader inspirant en osant parler avec son cœur. La proximité et la sincérité mobilisent puissamment.

Quand un « non » devient un « oui » : l’histoire du projet fou

Une équipe d’ingénieurs a une idée révolutionnaire, jugée trop risquée. Le chef de projet, discret mais passionné, demande une « dernière chance ». Au lieu de détails techniques, il commence par : « Et si nous pouvions changer la vie de millions de personnes avec cette technologie ? » Et il  raconte l’histoire d’une personne fictive dont la vie serait transformée. Tout le monde voit l’impact, le potentiel, le sens. Le projet est validé. La parole qui mobilise projette l’auditoire dans un futur désirable, en lui faisant ressentir l’impact positif.

L’exemple de la « culture du feedback »

Une startup encourage chaque employé à prendre la parole, à partager ses idées. Le PDG a instauré des « open mics » hebdomadaires, partageant ses erreurs et demandant des retours. Cette liberté de parole créé un environnement de confiance et d’innovation. Les problèmes sont identifiés plus vite, les solutions émergent collaborativement, et l’engagement est exceptionnel. Libérer la parole, c’est libérer le potentiel de chacun. 

Les pièges à éviter : quand la parole dé-mobilise

Une parole mal employée peut semer le doute et la démotivation. Évitez ces pièges :

1. Le « discours de la méthode Coué »

Répéter des phrases positives sans fondement réel. Vos équipes ne sont pas dupes. Elles attendent lucidité et transparence. Un manager qui ignore les problèmes ou promet sans pouvoir tenir perd sa crédibilité. Mieux vaut reconnaître une difficulté et proposer des solutions. Vos équipes apprécieront votre honnêteté.

2. La « jargonite aiguë »

Acronymes, anglicismes, concepts abstraits… un message incompréhensible exclut et déconnecte. J’ai vu un conférencier passer 15 minutes sur un concept technique avant de dire : « En gros, on va faire ça. » Et là, tout le monde a compris ! Votre objectif est de communiquer, pas de prouver votre intelligence. Simplifiez, vulgarisez. Si un enfant de 5 ans ne comprend pas, c’est trop complexe.

3. Le « monologue égocentrique »

Vous savez, quand on pense « oh non ! il va encore nous parler de la fois où il a… »(à vous d’écrire la suite).

Un discours mobilisateur n’est jamais un monologue. Si vous ne parlez que de vous, de vos réussites, vous risquez de laisser vos équipes sur le bord de la route. Un leader qui ne se soucie que de sa propre gloire ne mobilisera que son propre ego. Posez des questions, invitez à la réflexion, montrez que vous êtes à l’écoute. Alternez entre le « je » et le « nous ». L’objectif est de faire briller toute l’équipe. 

Le storytelling : votre arme secrète pour une mobilisation XXL

Le storytelling transforme une information brute en une expérience mémorable, un objectif abstrait en une aventure collective.

1.Racontez l’histoire de votre « pourquoi »

Avant le « quoi », parlez du « pourquoi ». Pourquoi votre entreprise existe-t-elle ? Quelle est sa mission profonde ? C’est ce « pourquoi » qui résonnera avec les valeurs de vos collaborateurs. 

2. Mettez l’humain au centre du récit

Les chiffres sont importants, mais les gens se souviennent des visages, des émotions, des défis surmontés. Racontez l’histoire de l’équipe, les obstacles, les victoires. Mettez en lumière les contributions individuelles. 

3. Créez un récit partagé

Le storytelling est une invitation à construire un récit commun. Impliquez vos équipes. Demandez-leur de partager leurs expériences, leurs réussites. Quand chacun se sent acteur du récit, la mobilisation est naturelle. Imanigez un programme de « storytelling interne », pourquoi pas ? Le storytelling est un puissant levier de cohésion et de mobilisation.

 

La mobilisation ne repose jamais uniquement sur des stratégies, des outils ou des process : elle vit et grandit chaque fois qu’une parole sincère libère l’énergie d’un collectif. En cultivant la clarté, l’authenticité et l’émotion, vous rendez possible l’adhésion durable à la vision de l’entreprise. En faisant de votre voix une ressource pleinement engagée, vous devenez le catalyseur de la réussite collective – et parfois, tout simplement, le héros du jour qui sait donner envie d’avancer ensemble. Chaque mot peut être porteur d’avenir… à vous de jouer !

 

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Christine Besneux

Je rends remarquables les prises de parole de celles et ceux qui veulent changer le monde.

Christine Besneux. Coach & formatrice. Prise de parole & communication.

Osez pitcher votre raison d’être

Osez pitcher votre raison d’être

Le trac, l’hésitation, la question « suis-je à la hauteur ? » vous sont familiers à l’heure de présenter votre projet ? Pitcher sa raison d’être est un défi, mais imaginez transformer cette appréhension en une force capable de captiver et convaincre. Cet article vous en dévoile les secrets. Préparez-vous, ça va décoiffer !

La raison d’être : votre boussole intérieure

La raison d’être n’est pas un simple slogan, c’est le cœur battant de votre entreprise, le « pourquoi » qui justifie son existence au-delà du profit. C’est votre étoile polaire, ce qui donne un sens à votre voyage. Autrefois, les entreprises se concentraient sur le profit. Aujourd’hui, le sens est primordial pour consommateurs, employés et investisseurs. Sans raison d’être claire, une entreprise manque de direction. Elle définit votre impact positif sur la société. C’est une déclaration d’intention forte, votre promesse au monde.

Pourquoi la pitcher ?

Pour la partager, l’incarner, la rendre inspirante et contagieuse ! C’est transformer une idée en histoire concrète (ah storytelling, quand tu nous tient !), capable de mobiliser et fédérer. C’est donner une voix à votre âme d’entreprise, une voix qui déplace des montagnes. Un bon pitch sur la raison d’être transporte votre auditoire dans votre univers. C’est l’occasion de montrer votre vision, vos valeurs, votre humanité. C’est le moment de briller. Prêt à prendre le micro ?

Les ingrédients secrets d’un pitch qui fait mouche

Pour un pitch mémorable, mélangez stratégie, émotion et authenticité.

  1. La clarté : votre raison d’être doit être limpide. Pitchable en 30 secondes ? Sinon, simplifiez ! Sans clarté, votre message se noie. 
  2. L’émotion : on achète le pourquoi vous faites les choses, pas ce que vous faites. Racontez une histoire, une anecdote. Faites ressentir ce qui vous anime. L’émotion transforme un auditeur en allié.
  3. L’authenticité : votre pitch doit être le reflet de qui vous êtes. Ne tentez pas d’imiter, soyez vous-même. La sincérité se sent et garantit que votre message résonnera. 

Quand la raison d’être fait des étincelles…

Le « pitch du cœur »

Une entrepreneuse pitche son projet de gestion des déchets en racontant l’histoire de son village natal inondé d’ordures. Son émotion a convaincu les investisseurs : deux millions d’euros levés en dix minutes. Leçon : un bon pitch est une histoire qui résonne. 

Patagonia, un cri de ralliement

Leur mission : « Fabriquer les meilleurs produits, ne causer aucun dommage inutile, utiliser le commerce pour inspirer et mettre en œuvre des solutions à la crise environnementale. » La campagne « Don’t Buy This Jacket » était un pitch audacieux de leur raison d’être. Leurs clients sont des militants. 

Le pitch raté (et ce qu’on en apprend)

Un jeune homme présente une application de gestion de stocks. Slides magnifiques, chiffres impressionnants, mais pas d’étincelle. Il parle d’efficacité, de coûts, jamais de l’impact humain. Un investisseur demande : « Pourquoi faites-vous ça ? » Bafouillage. Il avait oublié de connecter son projet à une aspiration plus grande. Leçon : les chiffres parlent, les émotions convainquent. 

Les pièges à éviter

  1. Le « blabla corporate » : évitez le jargon. Parlez avec des mots simples. Si votre grand-mère ne comprend pas, c’est raté. 
  2. Le pitch « tout pour ma pomme » : connectez votre raison d’être aux besoins de votre auditoire. Montrez comment votre vision améliore leur vie. Un pitch est un dialogue. 
  3. Le manque de conviction : un pitch sans âme tombe à plat. Votre énergie est contagieuse. Reconnectez-vous à ce qui vous anime. Votre raison d’être doit transpirer de vous.

L’authenticité et l’émotion : vos super-pouvoirs

L’authenticité, bouclier anti-bullshit : elle brise la glace, crée une connexion. C’est la vulnérabilité assumée, la sincérité.
L’émotion, moteur de l’action : l’émotion est une force. Vous vendez une vision, un futur désirable. Chargez-la d’émotion. Faites rire, réfléchir, rêver. 

Devenez un as du pitch

  1. Entraînez-vous : répétez devant votre miroir, filmez-vous. Plus vous vous entraînerez, plus votre pitch sera fluide. 
  2. Demandez des retours : le regard extérieur est précieux. Demandez un feedback honnête. Un bon coach peut vous aider. 
  3. Inspirez-vous des meilleurs : regardez des TED Talks. Analysez ce qui rend ces orateurs captivants. Adaptez les techniques à votre style. 
  4. Croyez en vous : la confiance est le plus important. Confiance en votre message, en votre capacité à le délivrer. Si vous croyez en ce que vous faites, cela transparaîtra.

Votre raison d’être, votre plus belle histoire

Vous avez les clés pour oser pitcher votre raison d’être. C’est un acte de courage et de conviction. C’est l’opportunité de donner du sens à votre action, de mobiliser autour de votre vision. Votre raison d’être est votre histoire la plus puissante. La prochaine fois, ne voyez pas une contrainte, mais une chance. La chance de partager ce qui vous anime, de transformer des inconnus en alliés. Osez prendre la parole, osez être vous-même, osez raconter votre histoire. Le monde attend de vous entendre !

La raison d’être, levier de performance

La raison d’être, ce n’est pas simplement un exercice de communication, c’est un véritable travail d’introspection pour l’entreprise. C’est ce qui lui permet de se différencier, de créer un lien durable avec ses clients et de motiver ses équipes. Une raison d’être bien définie et bien communiquée est un formidable levier de performance. Elle donne une âme à l’entreprise, une personnalité qui la rend unique et attachante. C’est ce qui fait que l’on ne choisit pas seulement un produit pour ses caractéristiques techniques, mais pour les valeurs qu’il incarne, pour l’histoire qu’il raconte. C’est ce qui transforme un simple client en un véritable ambassadeur de la marque. Et c’est précisément ce que le pitch de raison d’être permet de transmettre.

Le pitch de la raison d’être, tout un art

Le pitch de la raison d’être est un exercice de synthèse et de conviction. Il s’agit de trouver les mots justes pour exprimer l’essence de votre projet, pour toucher votre auditoire en plein cœur. C’est un exercice difficile, qui demande de la préparation, de l’entraînement, et une bonne dose de courage. Mais le jeu en vaut la chandelle. Un pitch réussi peut vous ouvrir des portes, vous attirer des partenaires, vous faire gagner des financements. Il peut surtout vous permettre de partager votre passion, de transmettre votre énergie, et de donner envie aux autres de vous suivre dans votre aventure. Alors, n’ayez plus peur de vous lancer, de prendre la parole, de pitcher votre raison d’être. 

Pour aller plus loin, considérez que votre raison d’être est le fondement de votre marque employeur. Elle attire les talents qui partagent vos valeurs et renforce la cohésion interne. C’est un cercle vertueux : une raison d’être forte nourrit une culture d’entreprise saine, qui à son tour renforce l’attractivité de l’entreprise. C’est pourquoi il est crucial de ne pas seulement la pitcher à l’extérieur, mais aussi de la vivre et de la respirer à l’intérieur de votre organisation. C’est un investissement sur le long terme qui rapporte bien plus que des dividendes financiers : il rapporte du sens, de l’engagement et de la reconnaissance. Et ça, ça n’a pas de prix. Comment c’est beau !

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Christine Besneux

Je rends remarquables les prises de parole de celles et ceux qui veulent changer le monde.

Christine Besneux. Coach & formatrice. Prise de parole & communication.

Le storytelling dans l’entreprise : un remède contre la morosité

Le storytelling dans l’entreprise : un remède contre la morosité

Non, dans l’entreprise, les rapports peuvent ne pas se résumer à des tableaux Excel et des notes de service… Et si les managers racontaient des contes captivants pour remobiliser les troupes ? Et si les recruteurs tissaient des légendes pour attirer les meilleurs talents, et que les dirigeants insufflaient une âme à leur organisation par le pouvoir des narratifs?

Ça vous semble farfelu ? Détrompez-vous ! Le storytelling, art de conter des histoires, est puissant dans le monde du travail. Ces récits pourraient bien devenir l’arme secrète pour booster l’engagement, l’attractivité et la performance de votre entreprise.

Un coup de fouet pour des employés blasés

Marre des regards moroses et des soupirs lassés dans vos open-spaces ? Lassé(e) de voir vos meilleurs éléments se tourner vers des cieux plus cléments ? Le storytelling pourrait bien être la potion magique dont vous avez besoin pour redonner du peps à vos troupes.

En racontant des récits captivants sur l’histoire de l’entreprise, ses valeurs, ses réussites et ses défis, vous allez réveiller l’âme de vos collaborateurs. Ils se souviendront soudainement qu’ils ne sont pas de simples rouages dans une machine, mais les héros d’une formidable aventure collective.

Un booster pour attirer les talents

Recruter les meilleurs profils relève parfois du parcours du combattant. Sur un marché de l’emploi ultra-concurrentiel, il faut se démarquer pour attirer les pépites. Et quoi de mieux pour se démarquer qu’une bonne histoire ?

Plutôt que de lister froidement les avantages de votre entreprise, soignez votre marque employeur : tissez une toile fascinante autour de votre culture, de vos valeurs et de vos perspectives d’avenir. Racontez les parcours extraordinaires de vos collaborateurs, les défis relevés et les victoires remportées. Faites rêver vos candidats et ils se bousculeront à vos portes !

Une arme secrète pour naviguer dans les changements

Votre entreprise évolue, se transforme, prend de nouvelles directions ? C’est normal, c’est la vie ! Mais parfois, ces changements peuvent bousculer les habitudes et susciter des craintes chez les collaborateurs.

C’est là qu’intervient le storytelling, votre boussole pour guider les troupes vers de nouveaux horizons. En racontant l’histoire du changement, ses enjeux et ses bénéfices pour l’entreprise et les collaborateurs, vous allez embarquer tout le monde dans votre bateau.

Le storytelling : un outil accessible à tous

Pas besoin d’être Victor Hugo ou George Lucas pour manier le pouvoir du storytelling. Il suffit d’avoir un brin d’imagination, une bonne dose de passion et une connaissance fine de votre entreprise et de votre public.

Commencez par identifier les histoires qui résonneront le plus avec vos collaborateurs, vos candidats ou vos parties prenantes. Ensuite, peaufinez votre récit en choisissant le ton, le format et les canaux de diffusion les plus adaptés.

Le storytelling, c’est bien plus que raconter des histoires, c’est créer des liens, susciter des émotions et donner du sens au travail.

En résumé :

Le storytelling est un outil puissant pour :

  • Renforcer l’engagement des salariés en ravivant leur implication et leur motivation.
  • Attirer les meilleurs talents en se démarquant sur le marché de l’emploi.
  • Mener des changements organisationnels en facilitant l’adhésion des collaborateurs.

Alors, n’attendez plus pour faire de votre entreprise une véritable conteuse d’histoires et récoltez les fruits d’une communication captivante et fédératrice ! Si si, je vous assure !

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Christine Besneux

Je rends remarquables les prises de parole de celles et ceux qui veulent changer le monde.

Christine Besneux. Coach & formatrice. Prise de parole & communication.

Les RH en chefs d’orchestre de la RSE

Les RH en chefs d’orchestre de la RSE

Longtemps cantonnée aux notes monotones de la gestion des déchets et de la consommation d’énergie – comme le monsieur qui dit « C’est pas Versailles, ici ! » – la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) compose aujourd’hui un air de musique qui résonne au cœur des entreprises. Et pour cause : elle leur permet de concilier performance économique, respect des droits humains et protection de l’environnement, une mélodie à laquelle aucun chef d’entreprise ne peut rester insensible. Au centre de l’organisation : les RH.

La RSE au coeur même de la gestion des ressources humaines

Pour que la RSE porte ses fruits, il faut cultiver des pratiques concrètes et des actions ciblées. Voici quelques exemples de mesures que les entreprises peuvent mettre en place pour intégrer la RSE à leur gestion des RH :

 

  • Développer des politiques RH durables, en intégrant des critères RSE dans les processus de recrutement, de formation et de gestion des carrières.
  • Promouvoir la diversité et l’inclusion, en créant un environnement de travail ouvert et accueillant pour tous, quels que soient leurs origines, leurs croyances ou leur orientation sexuelle.
  • Favoriser l’équilibre vie professionnelle, vie personnelle, en mettant en place des mesures comme le télétravail ou la création de crèches, pour un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
  • Encourager l’engagement communautaire et le bénévolat d’entreprise, en permettant aux employés de s’impliquer dans des actions solidaires et de contribuer à des causes qui les tiennent à cœur.
  • Veiller à ce que les objectifs individuels des collaborateurs soient en adéquation avec la stratégie RSE globale de l’entreprise. Cela peut se traduire par la mise en place d’évaluations individuelles et d’une gestion de la performance qui prennent en compte les contributions sociales et environnementales de chaque employé, par exemple.
  • Promouvoir l’harmonie sociale et le dialogue en s’appuyant sur les valeurs partagées par l’entreprise, son ADN même.
  • Intégrer les préoccupations  environnementales dans toutes les politiques et pratiques RH.

Respect de l’environnement et préservation des ressources naturelles

 

 

La RSE encourage les entreprises à adopter des pratiques durables et respectueuses de l’environnement. Cela se traduit par des actions concrètes telles que :

  • La lutte contre la pollution, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en adoptant des modes de production plus propres.
  • La promotion du recyclage et de l’économie circulaire, pour minimiser les déchets et donner une seconde vie aux ressources.
  • La gestion responsable des ressources naturelles, en préservant la biodiversité et en luttant contre la déforestation.
  • L’engagement communautaire

La RSE permet de financer des initiatives humanitaires, caritatives ou culturelles, pour un rayonnement positif et solidaire. Cela peut se traduire par des actions concrètes telles que :

  • Le soutien à des associations locales, qui œuvrent pour l’éducation, la santé ou l’insertion sociale.
  • Le mécénat culturel, pour promouvoir la diversité des expressions artistiques et enrichir le patrimoine culturel.
  • L’implication dans des actions de développement durable, pour améliorer la qualité de vie des communautés et protéger l’environnement local.

Une RSE ambitieuse, de nombreux bénéfices

 

Au-delà de sa contribution au développement durable et donc à notre avenir à tous, rien que ça, la RSE offre à l’entreprise une multitude d’avantages concrets et mesurables pour l’entreprise :

  • Amélioration de l’image et de la réputation auprès des clients, des partenaires et des investisseurs, une partition qui séduit tous les publics. Une entreprise engagée dans la RSE renvoie une image positive. Elle se distingue ainsi de ses concurrents et attire des talents motivés par des valeurs communes.
  • Renforcement de la motivation et de l’engagement des collaborateurs, des musiciens plus impliqués pour une interprétation plus harmonieuse.
  • Attraction et fidélisation des talents, car les virtuoses RSE recherchent des entreprises qui jouent la même mélodie et de plus en plus de jeunes y sont très, très sensibles. Et attention, pas question d’essayer de les tromper. Ils sont pugnaces. Les entreprises qui adoptent une démarche RSE ambitieuse sont plus à même d’attirer et de retenir les meilleurs talents. 
  • Optimisation des performances économiques grâce à une gestion plus efficiente des ressources et à une meilleure prévention des risques, une symphonie qui profite à tous.
  • Motivation et engagement accrus des collaborateurs: Des employés impliqués dans une entreprise responsable sont plus motivés, plus productifs et plus fidèles à leur employeur. Ils sont fiers de travailler pour une organisation qui a un impact positif sur la société et l’environnement.
  • Développement durable: en intégrant des pratiques durables dans la gestion des RH, l’entreprise réduit son empreinte environnementale et optimise ses ressources. Cela se traduit par des économies de coûts et une contribution à la lutte contre le changement climatique.

    Mettre en place une RSE efficace : mode d’emploi

     

    Pour réussir sa symphonie RSE, l’entreprise doit suivre une partition structurée et cohérente :

    1. Réaliser un état des lieux pour identifier les bonnes pratiques existantes et les axes d’amélioration, un premier mouvement essentiel.
    2. Définir des objectifs clairs et mesurables en tenant compte des enjeux spécifiques de l’entreprise et de son secteur d’activité, une mélodie rythmée par des objectifs précis.
    3. Élaborer un plan d’action concret comprenant des actions prioritaires et des échéances précises, une partition détaillée pour une exécution sans faille.
    4. Mobiliser et sensibiliser l’ensemble des collaborateurs à la démarche RSE par une communication interne efficace, unissant tous les musiciens dans une même symphonie.
    5. Mettre en place des outils de suivi et d’évaluation pour mesurer les progrès réalisés et identifier les points d’amélioration, un chef d’orchestre attentif à chaque note.

    RSE et les RH forment un duo indissociable pour une entreprise performante et durable. En intégrant les principes RSE dans sa stratégie et ses pratiques, l’entreprise se dote d’un atout précieux pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain. Punaise, comme c’est beau !

    Tout commence par un échange...

    Christine Besneux

    Je rends remarquables les prises de parole de celles et ceux qui veulent changer le monde.

    Christine Besneux. Coach & formatrice. Prise de parole & communication.