Gérer le stress avant une présentation importante, guide de survie de l’enseignant-chercheur

Gérer le stress avant une présentation importante, guide de survie de l’enseignant-chercheur

Avouons-le : même après des années à jongler entre cours magistraux, séminaires et colloques, ce petit pincement au ventre avant une présentation cruciale persiste, n’est-ce pas ? Devant des étudiants, des pairs exigeants ou un jury de thèse, le stress peut transformer un échange scientifique en épreuve. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas seul·es ! Ce trac, cette boule au ventre, ces mains moites, sont des compagnons de route connus de tous les orateur·ices, même les plus aguerris. Loin d’être un signe de faiblesse, c’est une réaction humaine normale face à l’enjeu. L’objectif n’est pas de l’éradiquer, mais de l’apprivoiser, de le transformer en allié. 

Comprendre le stress : votre cerveau n’est pas votre ennemi (enfin, pas toujours !)

 

Avant de gérer le stress, il est essentiel de le comprendre. C’est une réaction physiologique et psychologique de votre corps face à une situation perçue comme menaçante ou exigeante. Devant une présentation, votre cerveau reptilien, celui des instincts de survie, se met en mode « combat ou fuite ». Adrénaline, cortisol… un cocktail explosif garanti ! Cœur qui bat la chamade, mains moites, bouche sèche, esprit qui s’emballe ou se vide…

Tous ces symptômes indiquent que votre corps se prépare à l’action. Et c’est une bonne nouvelle ! Cela signifie que vous êtes vivant, que vous vous souciez de ce que vous faites, et que vous avez envie de bien faire. Le stress n’est pas intrinsèquement mauvais ; il peut même être un moteur, un « bon stress » qui aiguise votre concentration et votre réactivité. Le problème survient quand il devient excessif, paralysant, et qu’il vous empêche de donner le meilleur de vous-même.

Pour les enseignants-chercheurs, la pression est souvent double. D’une part, l’exigence académique : rigueur scientifique, peur de l’erreur, jugement des pairs. D’autre part, l’enjeu pédagogique : capter l’attention d’un auditoire parfois blasé, transmettre des concepts complexes avec clarté, inspirer. Cette combinaison peut être un véritable nid à stress. L’Université de Laval (Canada) souligne que l’évitement des présentations publiques est la mère de l’anxiété. Plus on évite, plus la peur grandit. Il est donc crucial de ne pas fuir ces situations, mais de les affronter avec les bonnes stratégies.

J’ai un jour assisté à une conférence où un professeur émérite, réputé pour son calme olympien, a eu un trou de mémoire monumental en plein milieu de sa présentation. Le silence dans la salle était assourdissant. Après quelques secondes qui ont semblé une éternité, il a souri, a pris une grande inspiration et a lancé avec un humour déconcertant : « Eh bien, il semblerait que mon cerveau ait décidé de prendre une petite pause café ! Permettez-moi de le réveiller… » Il a ensuite repris le fil de son discours avec une aisance retrouvée, gagnant au passage la sympathie de toute l’audience.

Cette anecdote illustre parfaitement qu’une petite dose d’autodérision peut désamorcer n’importe quelle situation stressante. L’important n’est pas de ne jamais trébucher, mais de savoir se relever avec panache !

 

La préparation, votre meilleure alliée anti-stress (et anti-gaffes !)

 

On dit souvent que la préparation est la clé du succès. Pour gérer le stress avant une présentation, c’est une vérité d’évangile (ou presque). Une préparation minutieuse ne garantit pas l’absence totale de stress, mais elle réduit considérablement l’incertitude, et donc l’anxiété. Connaître son sujet sur le bout des doigts, c’est la base. Mais pour un enseignant-chercheur, cela va bien au-delà de la simple maîtrise du contenu scientifique. Il s’agit de structurer son propos, de visualiser sa présentation, et de s’entraîner, encore et encore.

Commencez par la structure. Un plan clair, logique, avec une introduction accrocheuse, un développement bien articulé et une conclusion percutante, est un filet de sécurité. Utilisez des intertitres, des transitions fluides, et assurez-vous que votre message principal est limpide. Pensez à votre auditoire : quel est son niveau de connaissance ? Quels sont ses centres d’intérêt ? Comment pouvez-vous rendre votre sujet complexe accessible et passionnant ? La clarté est une forme de bienveillance. Une présentation bien structurée est une présentation qui rassure, tant l’orateur que l’auditoire.

Ensuite, visualisez. Avant le jour J, prenez le temps de vous imaginer en train de faire votre présentation. Visualisez-vous calme, confiant, articulant clairement vos idées, répondant aux questions avec aisance. Cette technique de visualisation positive, souvent utilisée par les sportifs de haut niveau, aide à reprogrammer votre cerveau et à réduire l’appréhension.

Enfin, entraînez-vous. Répétez à voix haute, devant un miroir, devant des collègues bienveillants, ou même devant votre chat (il est un excellent auditeur, jamais jugeant !). Chronométrez-vous, enregistrez-vous. L’objectif n’est pas de réciter par cœur, mais d’intérioriser votre discours, de le rendre fluide et naturel. Plus vous vous entraînerez, plus vous serez à l’aise avec le rythme, les pauses, les intonations. Et n’oubliez pas de préparer vos réponses aux questions potentielles. Anticiper, c’est désarmer une grande partie du stress.

 

Le jour J : techniques de dernière minute pour garder son calme (et son humour !)

 

Malgré toute la préparation du monde, le stress peut resurgir le jour de la présentation. C’est normal ! L’important est d’avoir une boîte à outils de techniques de dernière minute pour le maîtriser. Ces petites astuces peuvent faire toute la différence entre une panique passagère et une performance sereine.

La respiration est votre meilleure amie. Avant de monter sur scène ou de prendre la parole, prenez quelques grandes respirations profondes. Inspirez lentement par le nez, retenez l’air quelques secondes, puis expirez doucement par la bouche. Cette technique simple ralentit votre rythme cardiaque, calme votre système nerveux et vous aide à retrouver votre concentration. C’est une ancre, un point de retour au calme.

Le mouvement aussi. Ne restez pas figé·e. Avant de commencer, faites quelques étirements discrets, bougez vos épaules, votre nuque. Pendant la présentation, utilisez l’espace, déplacez-vous légèrement (si le format le permet). Le mouvement aide à libérer l’énergie nerveuse et à dynamiser votre présence. Si vous êtes derrière un pupitre, n’hésitez pas à utiliser vos mains pour appuyer vos propos, cela vous aidera à vous sentir plus à l’aise.

Connectez-vous à votre auditoire. Au lieu de voir les visages comme des juges potentiels, cherchez des regards bienveillants, des sourires. Établissez un contact visuel avec quelques personnes dans la salle. Cela crée une connexion humaine et vous rappelle que vous êtes là pour partager, pas pour être jugé·e. Et si vous avez un trou de mémoire, n’hésitez pas à faire une pause, à prendre une gorgée d’eau, ou à regarder vos notes. Personne ne vous en voudra. Au contraire, cela montrera votre authenticité.

 

Le trac, un ami qui vous veut du bien (si vous savez l’écouter !)

 

Le stress avant une présentation importante n’est pas une fatalité. C’est une énergie, une alerte de votre corps qui vous dit : « Attention, c’est important ! » En le comprenant, en vous préparant minutieusement et en adoptant quelques techniques de gestion de dernière minute, vous pouvez transformer cette appréhension en une force. Vous êtes des experts dans votre domaine, des passeurs de savoir. Votre auditoire est là pour apprendre de vous, pas pour vous juger (enfin, pas toujours !).

Alors, la prochaine fois que le trac pointera le bout de son nez, souriez-lui. Respirez, visualisez, préparez, et surtout, soyez vous-même. Votre authenticité est votre plus grande force. Le monde académique a besoin de votre expertise, mais aussi de votre humanité. Faites de chaque présentation une opportunité de partager votre passion, d’inspirer, et de laisser une empreinte durable. Et n’oubliez jamais : même les plus grands orateurs ont eu le trac. La différence, c’est qu’ils ont appris à danser avec lui.

Tout commence par un échange...

Christine Besneux

Je rends remarquables les prises de parole de celles et ceux qui veulent changer le monde.

Christine Besneux. Coach & formatrice en prise de parole. Experte en communication.

Comment convaincre un comité de direction sur la RSE

Comment convaincre un comité de direction sur la RSE

Vous êtes au cœur de la machine économique, là où les décisions se prennent et où l’avenir se dessine et vous portez la Responsabilité Sociétale de votre Entreprises (RSE). Ce n’est plus un simple mot à la mode, ni une contrainte réglementaire ennuyeuse mais une boussole stratégique, un levier de performance et, osons le dire, une sacrée opportunité de faire rimer business avec bien commun. Mais comment transformer cette conviction en action concrète au sein de votre comité de direction ? Comment faire passer le message que la RSE n’est pas un coût, mais un investissement ? Que ce n’est pas une lubie de bobo écolo, mais une nécessité économique et humaine ? Voici des clés pour devenir le parfait ambassadeur de la RSE, celui qui touche le cœur et l’esprit de ses pairs, sans jamais tomber dans la langue de bois. Prêt à faire de votre entreprise un modèle d’engagement ? C’est parti !

La RSE, bien plus qu’une case à cocher : un avantage stratégique

 

Soyons honnêtes, le mot « RSE » peut parfois faire grincer des dents. On l’associe à des rapports interminables, à des contraintes administratives, voire à du « greenwashing » un peu hypocrite. Mais c’est une vision dépassée, et votre première mission est de déconstruire ces préjugés.

La RSE, ce n’est pas une simple case à cocher sur un formulaire, c’est un véritable avantage stratégique. Et pour convaincre, il faut parler le langage de vos interlocuteurs : celui des chiffres, de la performance et de la pérennité. Une démarche RSE bien menée se traduit par une meilleure performance financière, comme le démontrent de nombreuses études. France Stratégie a par exemple mis en lumière un gain de performance de 13% en moyenne pour les entreprises engagées. Cet argument de poids saura capter l’attention de votre directeur financier.

Au-delà du gain financier direct, la RSE est un formidable outil de gestion des risques. En anticipant les réglementations, en sécurisant vos chaînes d’approvisionnement et en soignant votre réputation, vous bâtissez une forteresse contre les crises futures. C’est une véritable assurance pour la pérennité de l’entreprise. Enfin, dans un contexte de guerre des talents, une politique RSE ambitieuse est un aimant à talents. Les nouvelles générations, en quête de sens, sont particulièrement sensibles aux entreprises qui partagent leurs valeurs. Attirer et retenir les meilleurs, tout en stimulant l’engagement et la productivité de vos équipes, voilà une promesse qui parlera à tous les membres de votre direction.

L’histoire de Patagonia est un cas d’école. En 1996, l’entreprise a décidé de basculer toute sa production de coton en coton 100% biologique. Un pari risqué à l’époque, qui a entraîné une augmentation des coûts de production. Mais Yvon Chouinard, le fondateur, a tenu bon. Résultat ? Patagonia est devenue une marque iconique, adulée par ses clients, et sa croissance a été exponentielle. La preuve que l’engagement peut être un formidable moteur de business.

 

L’art de la persuasion : adapter son discours à son auditoire

 

Vous êtes convaincu·e, c’est bien. Mais comment transmettre cette conviction à des dirigeant·es qui ont des préoccupations différentes des vôtres ? L’erreur serait de vouloir imposer votre vision. L’art de la persuasion, c’est de comprendre les motivations de chacun et d’adapter votre discours. Un comité de direction est un écosystème complexe, avec des personnalités et des priorités variées. À vous de jouer les caméléons !

  • Pour le directeur·ice financier, parlez retour sur investissement, réduction des coûts, accès à de nouveaux marchés et valorisation de l’entreprise. Démontrez, chiffres à l’appui, que la RSE est un investissement rentable.
  • Face au directeur·ice des ressources humaines, mettez en avant l’impact sur la marque employeur, l’engagement des collaborateurs, la réduction du turnover et le bien-être au travail. Expliquez comment la RSE peut transformer la culture d’entreprise et attirer les talents de demain.
  • Avec le directeur·ice marketing et commercial, insistez sur le renforcement de la réputation, la fidélisation client et la conquête de nouveaux marchés grâce à une image de marque engagée.
  • Pour le directeur·ice des opérations, parlez d’éco-conception, d’économie circulaire, de réduction des déchets et d’optimisation de la chaîne d’approvisionnement.
  • Enfin, pour le dirigeant·e de PME, souvent plus sensible aux valeurs et à l’ancrage territorial, montrez comment la RSE peut renforcer les liens avec la communauté locale et donner du sens à son projet entrepreneurial.

De la parole aux actes : construire un plan d’action crédible

 

Convaincre, c’est bien. Agir, c’est mieux. Votre discours ne sera crédible que s’il est accompagné d’un plan d’action concret, réaliste et mesurable. Il ne s’agit pas de révolutionner l’entreprise du jour au lendemain, mais de poser les premières pierres d’une démarche solide et pérenne.

Commencez par un état des lieux honnête de vos pratiques actuelles pour identifier vos forces et faiblesses. Ensuite, définissez des priorités claires en lien avec votre secteur et les attentes de vos parties prenantes. Fixez-vous des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis), comme « réduire notre consommation d’énergie de 10% d’ici 2 ans ». Mettez en place des indicateurs de suivi pour mesurer vos progrès et ajuster votre trajectoire.

Enfin, et c’est crucial, impliquez vos équipes ! La RSE est un projet d’entreprise qui doit mobiliser toutes les énergies. Créez un comité de pilotage, organisez des ateliers de sensibilisation et communiquez sur vos avancées pour faire de chaque collaborateur un ambassadeur de votre démarche.

Anecdote croustillante : La MAIF est un exemple inspirant d’entreprise qui a su mobiliser ses équipes autour de la RSE. En 2020, elle est devenue la première grande entreprise française à devenir « société à mission ». Cette transformation n’a pas été imposée d’en haut, mais co-construite avec les salariés, les sociétaires et les élus. Un bel exemple de démocratie d’entreprise au service de l’engagement.

 

Osez l’engagement, vous ne le regretterez pas !

 

Convaincre un comité de direction sur la RSE n’est pas une mince affaire. Cela demande de la préparation, de la pédagogie, de la persévérance et une bonne dose d’enthousiasme. Mais le jeu en vaut la chandelle. Car au-delà des bénéfices économiques, la RSE est une formidable aventure humaine, qui redonne du sens à l’entreprise et qui contribue à construire un monde plus juste et plus durable. Alors, n’ayez pas peur de porter cette voix au sein de votre comité de direction.

Soyez l’étincelle qui allume le feu de l’engagement. Parlez avec le cœur, mais aussi avec la raison. Montrez que la RSE n’est pas un frein, mais un accélérateur de performance. Et surtout, rappelez-vous que chaque pas compte. Chaque décision, chaque action, aussi petite soit-elle, contribue à faire de votre entreprise un acteur positif du changement.

Tout commence par un échange...

Christine Besneux

Je rends remarquables les prises de parole de celles et ceux qui veulent changer le monde.

Christine Besneux. Coach & formatrice en prise de parole. Experte en communication.

Pitcher l’impact : comment toucher le cœur et l’esprit

Pitcher l’impact : comment toucher le cœur et l’esprit

Le « pitch d’impact » est bien plus qu’une simple présentation de chiffres pour une startup. C’est l’art de raconter une histoire, de créer une connexion émotionnelle, et de démontrer que votre projet n’est pas seulement viable, mais vital. Préparez-vous à déverrouiller le potentiel de votre récit, à faire vibrer les cordes sensibles, et à convaincre de votre impact positif, car votre mission est trop importante pour être laissée au hasard d’un pitch ennuyeux !

 

L’émotion, le carburant de l’investissement à impact

 

Dans le monde des startups, les métriques règnent en maîtres : marché, traction, modèle économique, valorisation… Et c’est fondamental, ne nous y trompons pas !

Tout investisseur cherche un retour sur investissement. Mais pour les startups à impact, il y a une dimension supplémentaire, une force invisible : l’émotion. Vous ne vendez pas qu’un produit ou un service ; vous proposez une solution à un problème social ou environnemental, une vision d’un monde plus juste. Et cette vision, pour être adoptée, doit résonner profondément.

Les neurosciences nous le confirment : les décisions, même les plus rationnelles, sont souvent ancrées dans nos émotions. Un investisseur qui se sent connecté à votre cause, qui saisit l’urgence de votre mission et qui est inspiré par votre passion, sera bien plus enclin à vous soutenir.

Il ne s’agit pas de manipulation, mais de communiquer avec authenticité la raison d’être de votre projet. Et pour cela, le pitch est un outil puissant. L’objectif n’est pas seulement de convaincre, mais d’inspirer.

Si vous travaillez sur une solution pour l’accès à l’eau potable,  au lieu de noyer l’auditoire sous des statistiques, vous avez tout intérêt à projeter la photo d’une petite fille souriante buvant de l’eau claire, puis à raconter l’histoire poignante de cette enfant, dont la vie a été transformée par un projet similaire… (ce pitch a vraiment eu lieu, mais je n’ai pas la source).

Le cœur avant la tête, toujours ! L’émotion peut ouvrir des portes que la seule logique laisserait closes.

 

Le storytelling pour faire de votre pitch, une épopée mémorable

 

Le storytelling n’est pas une mode, c’est une nécessité, surtout pour les startups à impact. Votre projet est une histoire en soi : celle d’un problème criant, d’une solution ingénieuse, de héros déterminés (vous et votre équipe), et d’un monde en pleine transformation.

En structurant votre pitch comme un récit, vous facilitez la compréhension, la mémorisation et l’engagement émotionnel de votre auditoire.

Comment bâtir ce récit captivant ? La méthode Pixar, popularisée par les studios d’animation, offre une structure simple et efficace en six phrases :

  1. Il était une fois… (Présentez le contexte, le problème que vous résolvez).
  2. Chaque jour… (Décrivez la situation actuelle, les conséquences de ce problème).
  3. Un jour… (Introduisez votre solution, votre innovation disruptive)
  4. Grâce à cela… (Expliquez l’impact direct et immédiat de votre solution).
  5. Grâce à cela… (Décrivez l’impact à plus long terme, la transformation sociétale ou environnementale).
  6. Jusqu’à ce que finalement… (Projetez-vous dans le futur idéal que vous construisez, votre vision ultime).

Imaginez que vous pitchez une application qui connecte les invendus alimentaires des supermarchés aux associations d’aide alimentaire. Au lieu de dire : « Notre application réduit le gaspillage alimentaire de X% et nourrit Y personnes », vous pourriez raconter :

  1. « Il était une fois, des tonnes de nourriture finissaient à la poubelle chaque jour, tandis que des milliers de personnes souffraient de la faim.
  2. Chaque jour, les supermarchés jetaient des produits encore consommables, et les associations peinaient à trouver des ressources.
  3. Un jour, nous avons créé une application qui connecte instantanément les supermarchés aux associations.
  4. Grâce à cela, la nourriture est redistribuée avant d’être gaspillée.
  5. Grâce à cela, des familles entières peuvent manger à leur faim.
  6. Jusqu’à ce que finalement, le gaspillage alimentaire devienne un lointain souvenir et que personne ne souffre plus de la faim. »

C’est pas la même limonade non ?

 

L’art de la preuve : chiffres, témoignages et projections concrètes

 

Si l’émotion ouvre les portes, la preuve concrète les maintient grandes ouvertes. Votre pitch d’impact doit être un équilibre subtil entre le cœur et la raison. Une fois que vous avez captivé votre auditoire avec votre histoire, il est temps de solidifier votre propos avec des données tangibles. Les investisseurs, même les plus sensibles à l’impact, veulent voir que votre vision est ancrée dans la réalité et qu’elle est mesurable.

Les chiffres clés

Combien de personnes avez-vous déjà aidées ? Quel est le volume de déchets que vous avez réduit ? Quel est le gain économique ou social pour vos bénéficiaires ? Soyez précis, mais ne noyez pas votre auditoire sous un déluge de statistiques. Choisissez les 2-3 chiffres les plus percutants et présentez-les de manière visuelle et compréhensible. Les données sont essentielles pour les investisseurs d’impact.

Les témoignages

Rien n’est plus puissant qu’une voix humaine. Une courte vidéo d’un bénéficiaire, une citation émouvante, ou même la présence d’un de vos utilisateurs lors du pitch peuvent transformer une présentation abstraite en une expérience concrète. Ces témoignages sont la preuve vivante de votre impact, ils donnent un visage à vos chiffres.

Les projections

Montrez votre vision à long terme. Quel sera l’impact de votre solution dans 1 an, 5 ans, 10 ans ? Comment allez-vous scaler votre projet pour toucher encore plus de monde ? Les investisseurs veulent voir que vous avez une feuille de route claire et ambitieuse. Mais attention, soyez réalistes et transparents. Ne promettez pas la lune si vous ne pouvez pas l’atteindre. L’honnêteté renforce la crédibilité et la confiance.

Muhammad Yunus, le fondateur de la Grameen Bank et prix Nobel de la Paix, a bâti son empire du microcrédit non pas sur des projections financières complexes au début, mais sur des histoires de femmes pauvres au Bangladesh dont la vie était transformée par un petit prêt.

Il a prouvé que la confiance et l’impact social pouvaient générer un modèle économique viable. Son approche a touché le cœur et l’esprit de millions de personnes, et a révolutionné la finance solidaire. C’est un exemple parfait de la puissance du récit combiné à la preuve d’impact concret.

 

L’incarnation : soyez le changement que vous voulez voir

 

Votre pitch n’est pas seulement ce que vous dites, c’est aussi qui vous êtes. En tant que fondateur d’une startup à impact, vous êtes l’incarnation de votre mission. Votre passion, votre engagement, votre authenticité sont vos meilleurs atouts. Les investisseurs n’investissent pas seulement dans une idée, ils investissent dans une équipe, et surtout, dans un leader. Ils veulent voir que vous êtes la bonne personne pour porter ce projet.

La passion contagieuse

Laissez transparaître votre enthousiasme. Votre énergie est communicative. Si vous croyez profondément en votre projet, cela se verra et cela inspirera confiance. N’ayez pas peur de montrer votre vulnérabilité, les défis que vous avez rencontrés et comment vous les avez surmontés. Cela humanise votre parcours et le rend plus crédible.

L’authenticité

Soyez vous-même. N’essayez pas de jouer un rôle. Les investisseurs sont des êtres humains et ils apprécient la sincérité. Votre histoire personnelle, ce qui vous a poussé à créer cette startup, peut être un élément puissant de votre pitch. C’est ce qui vous rend unique et mémorable, et qui crée une connexion durable.

La clarté et la concision

Même avec toute la passion du monde, un message confus ne portera pas. Entraînez-vous à exprimer votre idée de manière simple et directe. Chaque mot compte. Évitez le jargon technique inutile. Pensez à l’« elevator pitch » : pouvez-vous expliquer votre projet en quelques secondes, de manière percutante et compréhensible par tous ?

 

Votre impact, votre héritage

 

Pitcher l’impact, c’est bien plus qu’une simple étape dans la vie de votre startup. C’est une opportunité de partager votre vision, d’inspirer, et de rallier des forces autour d’une cause qui vous dépasse.

La prochaine fois que vous vous tiendrez devant un auditoire, rappelez-vous : vous n’êtes pas juste un entrepreneur, vous êtes un conteur, un visionnaire, un bâtisseur d’avenir. Votre pitch est votre moment pour semer les graines du changement. Faites-le avec conviction, avec authenticité, et avec cette étincelle qui fait toute la différence. Allez-y, et laissez votre impact résonner !

Tout commence par un échange...

Christine Besneux

Je rends remarquables les prises de parole de celles et ceux qui veulent changer le monde.

Christine Besneux. Coach & formatrice en prise de parole. Experte en communication.

RSE : pour éviter la langue de bois en consulting, parlez vrai.

RSE : pour éviter la langue de bois en consulting, parlez vrai.

Les consultants RSE sont les architectes d’un monde plus durable. Et pourtant… parfois, leurs messages se perdent dans un brouillard de termes complexes et de phrases qui, soyons honnêtes, manquent de clarté. C’est la fameuse « langue de bois », cette invitée indésirable des discours professionnels. Il existe des antidotes puissants pour la déloger des présentations et rapports. Préparez-vous à affûter vos mots, à injecter de l’authenticité dans vos propos, et à transformer vos conseils en actions concrètes. Car il est temps de parler vrai pour impacter fort !

La langue de bois : définition, symptômes et diagnostic

Alors, qu’est-ce que cette fameuse « langue de bois » ? Wikipédia la définit comme un « cliché rhétorique péjoratif, visant à disqualifier un discours adverse en affirmant que son argumentation est tissée de formules stéréotypées ». En clair, c’est l’art de parler pour ne rien dire, ou de le faire de manière si vague et impersonnelle que le message s’évapore.

Imaginez un·e consultant·e expliquant que « l’optimisation des synergies interdépartementales est un levier stratégique pour la maximisation de la performance globale ». S’en suit le bruit du vent dans la plaine….

Les symptômes sont nombreux : acronymes à gogo (RSE, ESG, ODD, KPI, CSRD…), verbes qui reculent au profit de substantifs (on ne dit plus « aider », mais « accorder son aide »), et une profusion de mots-valises comme « synergie », « optimisation », « holistique », « résilience », j’en passe et des meilleurs.

C’est un peu comme un plat où tous les ingrédients seraient mixés, sans saveur distincte.

Le pire, c’est que la langue de bois n’est pas toujours intentionnelle. Elle peut naître d’une habitude, d’une peur de s’engager, ou d’une simple méconnaissance de l’impact des mots. Mais dans le domaine de la RSE, où la crédibilité est reine, c’est un véritable poison.

 « Nous devons internaliser les externalités négatives pour une trajectoire de décarbonation alignée sur les objectifs du développement durable, en engageant les parties prenantes dans une démarche de co-construction résiliente. » Silence. « En clair, on doit arrêter de polluer et bosser ensemble ? » Rires.

La simplicité est une vertu, surtout quand on parle de sujets complexes.

L’authenticité est le super-pouvoir du consultant RSE

Face à la langue de bois, votre meilleure arme est l’authenticité. En tant que consultants RSE, vous portez des messages cruciaux. Vous ne vendez pas des gadgets, vous proposez des transformations profondes. Et pour cela, il faut inspirer confiance.

L’authenticité, c’est la capacité à parler avec sincérité, à assumer ses convictions, à utiliser un langage clair et direct. C’est montrer que derrière les rapports, il y a des êtres humains engagés.

Comment cultiver cette authenticité ?

D’abord, en étant vous-même. N’essayez pas d’imiter un style qui n’est pas le vôtre.

Si vous êtes naturellement drôle, utilisez l’humour. Si vous êtes passionné·e, laissez transparaître cette passion. Ensuite, en vous connectant à votre public. Qui sont vos interlocuteurs ? Adaptez votre discours à leur réalité, utilisez des exemples concrets qui résonnent avec leur quotidien.


Évitez les généralités.
Parlez de l’impact réel de vos actions : comment une nouvelle politique RSE va améliorer la vie des employés, réduire les coûts, ou renforcer la réputation de l’entreprise.
Pour une communication RSE utile, l’alignement avec les enjeux de l’entreprise est primordial.

L’authenticité passe aussi par la transparence. Ne survendez pas, ne cachez pas les difficultés. La RSE est un chemin semé d’embûches, et vos clients apprécieront votre honnêteté.

 Un·e consultant qui admet les défis et propose des solutions réalistes sera toujours plus crédible qu’un autre qui promet la lune avec des mots creux. C’est en étant vrai que vous construirez des relations durables et impactantes.

 

Du jargon à l’action pour transformer les mots en résultats

Le but de votre consulting n’est pas de produire de beaux rapports, mais de générer des changements positifs. Pour cela, vos recommandations doivent être claires, actionnables et mesurables.

La langue de bois, par sa nature vague, est l’ennemie de l’action. Votre rôle est de faire le pont entre les grands principes de la RSE et la réalité opérationnelle de l’entreprise.

Concrètement, comment faire ?

  1. Simplifiez votre vocabulaire : bannissez les acronymes inutiles. Si un terme technique est indispensable, expliquez-le. Pensez à votre grand-mère : si elle ne comprend pas, c’est que ce n’est pas assez clair.
  2. Privilégiez les verbes d’action : au lieu de dire « il est impératif de procéder à une analyse », dites « nous allons analyser ». C’est plus direct et plus engageant.
  3. Utilisez des exemples et des métaphores : les concepts abstraits deviennent concrets grâce aux exemples. Une métaphore bien choisie peut éclairer une idée complexe en un instant.
  4. Structurez votre discours : un message clair est un message bien structuré. Utilisez des plans simples et des titres explicites. L’article de l’AFCI sur les « 5 idées pour tuer la langue de bois » insiste sur l’importance d’un support de préparation pour éviter les discours figés.

Quand le rire devient stratégique

Qui a dit que la RSE devait être ennuyeuse ? Les enjeux sont sérieux, mais votre communication n’a pas à être austère. L’humour, bien dosé, est un formidable outil pour capter l’attention et rendre vos messages plus mémorables. Il permet de créer une connexion humaine et de briser les barrières.
Attention, il ne s’agit pas de transformer chaque présentation en stand-up !
L’humour doit être pertinent et respectueux. Il peut s’agir d’une anecdote personnelle, d’une observation décalée ou d’une pointe d’autodérision. L’humour est une preuve d’intelligence. Il montre que vous maîtrisez votre sujet au point de pouvoir jouer avec. Dans un domaine où la surcharge d’informations est constante, une touche de légèreté peut faire toute la différence.

Devenez le consultant RSE que l’on écoute vraiment !

Éviter la langue de bois, ce n’est pas seulement une question de style, c’est une question d’efficacité et de crédibilité. C’est choisir la clarté plutôt que la complexité, l’authenticité plutôt que le jargon, l’action plutôt que les mots creux.
En adoptant une communication directe et humaine, vous construisez des relations de confiance, vous inspirez le changement et vous contribuez réellement à faire avancer la RSE.
La prochaine fois que vous prendrez la parole, posez-vous cette question simple : « Est-ce que ma grand-mère comprendrait ? » Si la réponse est oui, vous êtes sur la bonne voie.

 

Tout commence par un échange...

Christine Besneux

Je rends remarquables les prises de parole de celles et ceux qui veulent changer le monde.

Christine Besneux. Coach & formatrice en prise de parole. Experte en communication.

L’art d’attirer l’attention dans une conférence scientifique

L’art d’attirer l’attention dans une conférence scientifique

Avouons-le, même les sujets les plus fascinants peuvent, sous une présentation trop académique, transformer l’auditoire en une collection de hochements de tête somnolents. A l’aide du storytelling, de conseils pour votre prez et en étant authentique, vous pouvez renverser la donne. Alors, préparez-vous à transformer vos présentations scientifiques en véritables spectacles intellectuels. Il est temps de faire pétiller les yeux de celles et ceux qui vous écoutent !

Ah, les conférences scientifiques ! Ces temples du savoir où les esprits les plus brillants partagent leurs découvertes. On imagine des auditoires suspendus aux lèvres de l’orateur, des révélations qui changent le monde. La réalité est parfois un peu… différente. 

Mais ne désespérez pas ! Attirer l’attention lors d’une conférence scientifique n’est pas une mission impossible. C’est un art, un mélange subtil de rigueur scientifique et de « magie » oratoire.

Le syndrome du « powerpoint soporifique » : un mal moderne

Quand l’auditoire somnole…

Vous l’avez sûrement vécu. Cette salle obscure, le vidéoprojecteur qui diffuse des slides surchargées de texte minuscule, et cette voix monocorde qui égrène des données complexes. Vous y êtes ? Pénible, hein ?

Le résultat ? Un public qui, après quelques minutes, se perd dans ses pensées, ou, pire, lutte contre le sommeil. C’est le syndrome du « powerpoint soporifique », une épidémie qui frappe trop souvent nos conférences.

Et pourtant, votre travail est passionnant ! Vos découvertes méritent d’être partagées et de susciter l’enthousiasme. Alors, comment faire de votre présentation un moment mémorable ?

Prenez de la hauteur, sortez de l’idée que la science se suffit à elle-même

L’erreur classique est de penser que la seule qualité de la science suffit. C’est comme préparer un festin gastronomique sans le servir dans de belles assiettes. Le contenu est excellent, mais la forme ne donne pas envie. 

Imaginez que lors d’une conférence sur la physique quantique, un éminent professeur commence ses présentations par une blague. Le public est d’abord déconcerté, puis éclate de rire, et soudain, tout le monde est réveillé, attentif, prêt à plonger dans les mystères de l’univers avec lui. 

Même les esprits les plus cartésiens sont sensibles à une bonne entrée en matière !

Le storytelling : votre arme secrète pour captiver

Rendre la science funky

Oubliez l’idée que la science doit être aride et dénuée d’émotion. Le cerveau humain est câblé pour les histoires. Depuis la nuit des temps, nous apprenons, nous transmettons, nous nous connectons à travers les récits. Pourquoi en serait-il autrement pour la science ? 

Le storytelling, c’est l’art de transformer vos données brutes, vos expériences complexes, vos résultats parfois abstraits, en une narration cohérente et engageante. Il ne s’agit pas de romancer la science, mais de la rendre accessible, de montrer son cheminement, ses défis, ses victoires. Selon les recherches du psychologue Jérôme Bruner, une information présentée sous forme de storytelling est 20 fois plus susceptible d’être retenue qu’une simple énumération de faits. Ça donne à réfléchir, non ?

Petit manuel de storytelling adapté à la science

Imaginez votre recherche comme une aventure. Qui est le héros ? Quelle est la quête ? Quels obstacles avez-vous rencontrés ? Comment les avez-vous surmontés ? Et quelle est la grande révélation finale ? En structurant votre présentation autour de ces éléments narratifs, vous créez un lien émotionnel avec votre public. Vous ne leur donnez pas seulement des informations, vous les invitez à un voyage. 

Des visuels qui parlent : l’image vaut mille mots (et données)

Nous vivons dans un monde visuel. Nos cerveaux traitent les images bien plus rapidement que le texte. Pourtant, combien de fois voyons-nous des diapositives remplies de tableaux de chiffres illisibles, de graphiques complexes sans légende claire, ou de paragraphes entiers recopiés d’un article ? 

C’est le meilleur moyen de perdre votre auditoire en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Powerpoint ». Vos diapositives ne sont pas un prompteur géant, mais un support visuel qui doit compléter votre discours, pas le remplacer. Pensez à elles comme à des panneaux indicateurs sur une autoroute : elles guident, elles illustrent, mais elles ne racontent pas toute l’histoire.

Utilisez des images de haute qualité, des graphiques épurés et des schémas clairs. Les animations, si elles sont utilisées avec parcimonie et à bon escient (pour révéler une information clé au moment opportun, par exemple), peuvent dynamiser votre présentation. 

Une image forte, une infographie bien pensée, ou même une courte vidéo, peuvent ancrer votre message dans l’esprit de votre auditoire bien plus efficacement qu’un long paragraphe. 

Et, de grâce, si vous avez besoin de pointer quelque chose, utilisez votre main ou votre corps, pas ce maudit pointeur laser qui transforme souvent les présentateurs en chats poursuivant une lumière rouge ! 

Brisez le quatrième mur, instaurez de l’interactivité

 Une conférence n’est pas un monologue, c’est un dialogue. 

Pour maintenir l’attention, il est essentiel d’impliquer votre public. Posez des questions, même rhétoriques. Lancez des petits sondages à main levée. Demandez des exemples concrets à l’auditoire. L’idée est de briser le quatrième mur, de transformer les spectateurs passifs en participants actifs.

Si votre sujet le permet, proposez une petite démonstration en direct, même très courte. Imaginez un biologiste cellulaire qui, au lieu de décrire un processus complexe, montre une courte vidéo accélérée d’une cellule en action. L’impact est immédiat, la compréhension facilitée, et l’attention garantie. 

L’humour, bien dosé, est un formidable outil pour créer de la connivence et détendre l’atmosphère. Mais comme pour les blagues, attention à ne pas tomber dans le piège de l’humour trop spécialisé qui ne ferait rire que vous et votre équipe de labo !

Votre passion est votre meilleur atout

C’est peut-être le conseil le plus simple, mais aussi le plus fondamental : soyez passionné ! Si vous n’êtes pas enthousiaste à l’idée de partager votre travail, comment espérer que votre public le soit ? 

Votre énergie est contagieuse. Votre voix, votre gestuelle, votre regard, tout doit transpirer l’intérêt que vous portez à votre sujet. N’ayez pas peur de montrer votre excitation face à une découverte, votre curiosité face à une question non résolue, ou même votre frustration face à un défi scientifique particulièrement ardu. C’est cette authenticité qui va créer une connexion profonde avec votre auditoire.

Regardez les grands orateurs, qu’ils soient scientifiques, politiques ou artistes. Ils ne se contentent pas de débiter des faits ; ils vivent leur discours. Ils utilisent leur corps, leur voix, leurs silences pour créer une dynamique. Pratiquez votre présentation non pas pour la mémoriser mot pour mot, mais pour vous approprier le message, pour le faire vôtre. 

Et surtout, regardez votre public ! Établissez un contact visuel. Cela montre que vous êtes là pour eux, que vous vous souciez de leur compréhension. L’important est de ne jamais donner l’impression de parler à vos chaussures ou à l’écran. Votre passion est le moteur, et votre public, le passager que vous emmenez dans un voyage fascinant. Alors, allumez les moteurs et faites-nous rêver !

Devenez un orateur scientifique

Attirer l’attention dans une conférence scientifique, c’est bien plus qu’une simple technique ; c’est une philosophie. C’est reconnaître que la science, aussi fondamentale soit-elle, a besoin d’être racontée, partagée, et incarnée. C’est accepter que votre rôle ne se limite pas à la découverte, mais s’étend à la transmission, à l’inspiration. 

 En adoptant une approche plus narrative, en soignant vos visuels, en interagissant avec votre public et en laissant transparaître votre passion, vous ne faites pas seulement une meilleure présentation : vous contribuez à démocratiser la science, à susciter des vocations, et à rendre votre auditoire un peu plus curieux.

 Alors, la prochaine fois que vous monterez sur scène, pensez-y !

 

Tout commence par un échange...

Christine Besneux

Je rends remarquables les prises de parole de celles et ceux qui veulent changer le monde.

Christine Besneux. Coach & formatrice en prise de parole. Experte en communication.