Le storytelling dans l’entreprise : un remède contre la morosité

Le storytelling dans l’entreprise : un remède contre la morosité

Non, dans l’entreprise, les rapports peuvent ne pas se résumer à des tableaux Excel et des notes de service… Et si les managers racontaient des contes captivants pour remobiliser les troupes ? Et si les recruteurs tissaient des légendes pour attirer les meilleurs talents, et que les dirigeants insufflaient une âme à leur organisation par le pouvoir des narratifs?

Ça vous semble farfelu ? Détrompez-vous ! Le storytelling, art de conter des histoires, est puissant dans le monde du travail. Ces récits pourraient bien devenir l’arme secrète pour booster l’engagement, l’attractivité et la performance de votre entreprise.

Un coup de fouet pour des employés blasés

Marre des regards moroses et des soupirs lassés dans vos open-spaces ? Lassé(e) de voir vos meilleurs éléments se tourner vers des cieux plus cléments ? Le storytelling pourrait bien être la potion magique dont vous avez besoin pour redonner du peps à vos troupes.

En racontant des récits captivants sur l’histoire de l’entreprise, ses valeurs, ses réussites et ses défis, vous allez réveiller l’âme de vos collaborateurs. Ils se souviendront soudainement qu’ils ne sont pas de simples rouages dans une machine, mais les héros d’une formidable aventure collective.

Un booster pour attirer les talents

Recruter les meilleurs profils relève parfois du parcours du combattant. Sur un marché de l’emploi ultra-concurrentiel, il faut se démarquer pour attirer les pépites. Et quoi de mieux pour se démarquer qu’une bonne histoire ?

Plutôt que de lister froidement les avantages de votre entreprise, soignez votre marque employeur : tissez une toile fascinante autour de votre culture, de vos valeurs et de vos perspectives d’avenir. Racontez les parcours extraordinaires de vos collaborateurs, les défis relevés et les victoires remportées. Faites rêver vos candidats et ils se bousculeront à vos portes !

Une arme secrète pour naviguer dans les changements

Votre entreprise évolue, se transforme, prend de nouvelles directions ? C’est normal, c’est la vie ! Mais parfois, ces changements peuvent bousculer les habitudes et susciter des craintes chez les collaborateurs.

C’est là qu’intervient le storytelling, votre boussole pour guider les troupes vers de nouveaux horizons. En racontant l’histoire du changement, ses enjeux et ses bénéfices pour l’entreprise et les collaborateurs, vous allez embarquer tout le monde dans votre bateau.

Le storytelling : un outil accessible à tous

Pas besoin d’être Victor Hugo ou George Lucas pour manier le pouvoir du storytelling. Il suffit d’avoir un brin d’imagination, une bonne dose de passion et une connaissance fine de votre entreprise et de votre public.

Commencez par identifier les histoires qui résonneront le plus avec vos collaborateurs, vos candidats ou vos parties prenantes. Ensuite, peaufinez votre récit en choisissant le ton, le format et les canaux de diffusion les plus adaptés.

Le storytelling, c’est bien plus que raconter des histoires, c’est créer des liens, susciter des émotions et donner du sens au travail.

En résumé :

Le storytelling est un outil puissant pour :

  • Renforcer l’engagement des salariés en ravivant leur implication et leur motivation.
  • Attirer les meilleurs talents en se démarquant sur le marché de l’emploi.
  • Mener des changements organisationnels en facilitant l’adhésion des collaborateurs.

Alors, n’attendez plus pour faire de votre entreprise une véritable conteuse d’histoires et récoltez les fruits d’une communication captivante et fédératrice ! Si si, je vous assure !

Les RH en chefs d’orchestre de la RSE

Les RH en chefs d’orchestre de la RSE

Longtemps cantonnée aux notes monotones de la gestion des déchets et de la consommation d’énergie – comme le monsieur qui dit « C’est pas Versailles, ici ! » – la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) compose aujourd’hui un air de musique qui résonne au cœur des entreprises. Et pour cause : elle leur permet de concilier performance économique, respect des droits humains et protection de l’environnement, une mélodie à laquelle aucun chef d’entreprise ne peut rester insensible. Au centre de l’organisation : les RH.

La RSE au coeur même de la gestion des ressources humaines

Pour que la RSE porte ses fruits, il faut cultiver des pratiques concrètes et des actions ciblées. Voici quelques exemples de mesures que les entreprises peuvent mettre en place pour intégrer la RSE à leur gestion des RH :

 

  • Développer des politiques RH durables, en intégrant des critères RSE dans les processus de recrutement, de formation et de gestion des carrières.
  • Promouvoir la diversité et l’inclusion, en créant un environnement de travail ouvert et accueillant pour tous, quels que soient leurs origines, leurs croyances ou leur orientation sexuelle.
  • Favoriser l’équilibre vie professionnelle, vie personnelle, en mettant en place des mesures comme le télétravail ou la création de crèches, pour un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
  • Encourager l’engagement communautaire et le bénévolat d’entreprise, en permettant aux employés de s’impliquer dans des actions solidaires et de contribuer à des causes qui les tiennent à cœur.
  • Veiller à ce que les objectifs individuels des collaborateurs soient en adéquation avec la stratégie RSE globale de l’entreprise. Cela peut se traduire par la mise en place d’évaluations individuelles et d’une gestion de la performance qui prennent en compte les contributions sociales et environnementales de chaque employé, par exemple.
  • Promouvoir l’harmonie sociale et le dialogue en s’appuyant sur les valeurs partagées par l’entreprise, son ADN même.
  • Intégrer les préoccupations  environnementales dans toutes les politiques et pratiques RH.

Respect de l’environnement et préservation des ressources naturelles

 

 

La RSE encourage les entreprises à adopter des pratiques durables et respectueuses de l’environnement. Cela se traduit par des actions concrètes telles que :

  • La lutte contre la pollution, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en adoptant des modes de production plus propres.
  • La promotion du recyclage et de l’économie circulaire, pour minimiser les déchets et donner une seconde vie aux ressources.
  • La gestion responsable des ressources naturelles, en préservant la biodiversité et en luttant contre la déforestation.
  • L’engagement communautaire

La RSE permet de financer des initiatives humanitaires, caritatives ou culturelles, pour un rayonnement positif et solidaire. Cela peut se traduire par des actions concrètes telles que :

  • Le soutien à des associations locales, qui œuvrent pour l’éducation, la santé ou l’insertion sociale.
  • Le mécénat culturel, pour promouvoir la diversité des expressions artistiques et enrichir le patrimoine culturel.
  • L’implication dans des actions de développement durable, pour améliorer la qualité de vie des communautés et protéger l’environnement local.

Une RSE ambitieuse, de nombreux bénéfices

 

Au-delà de sa contribution au développement durable et donc à notre avenir à tous, rien que ça, la RSE offre à l’entreprise une multitude d’avantages concrets et mesurables pour l’entreprise :

  • Amélioration de l’image et de la réputation auprès des clients, des partenaires et des investisseurs, une partition qui séduit tous les publics. Une entreprise engagée dans la RSE renvoie une image positive. Elle se distingue ainsi de ses concurrents et attire des talents motivés par des valeurs communes.
  • Renforcement de la motivation et de l’engagement des collaborateurs, des musiciens plus impliqués pour une interprétation plus harmonieuse.
  • Attraction et fidélisation des talents, car les virtuoses RSE recherchent des entreprises qui jouent la même mélodie et de plus en plus de jeunes y sont très, très sensibles. Et attention, pas question d’essayer de les tromper. Ils sont pugnaces. Les entreprises qui adoptent une démarche RSE ambitieuse sont plus à même d’attirer et de retenir les meilleurs talents. 
  • Optimisation des performances économiques grâce à une gestion plus efficiente des ressources et à une meilleure prévention des risques, une symphonie qui profite à tous.
  • Motivation et engagement accrus des collaborateurs: Des employés impliqués dans une entreprise responsable sont plus motivés, plus productifs et plus fidèles à leur employeur. Ils sont fiers de travailler pour une organisation qui a un impact positif sur la société et l’environnement.
  • Développement durable: en intégrant des pratiques durables dans la gestion des RH, l’entreprise réduit son empreinte environnementale et optimise ses ressources. Cela se traduit par des économies de coûts et une contribution à la lutte contre le changement climatique.

    Mettre en place une RSE efficace : mode d’emploi

     

    Pour réussir sa symphonie RSE, l’entreprise doit suivre une partition structurée et cohérente :

    1. Réaliser un état des lieux pour identifier les bonnes pratiques existantes et les axes d’amélioration, un premier mouvement essentiel.
    2. Définir des objectifs clairs et mesurables en tenant compte des enjeux spécifiques de l’entreprise et de son secteur d’activité, une mélodie rythmée par des objectifs précis.
    3. Élaborer un plan d’action concret comprenant des actions prioritaires et des échéances précises, une partition détaillée pour une exécution sans faille.
    4. Mobiliser et sensibiliser l’ensemble des collaborateurs à la démarche RSE par une communication interne efficace, unissant tous les musiciens dans une même symphonie.
    5. Mettre en place des outils de suivi et d’évaluation pour mesurer les progrès réalisés et identifier les points d’amélioration, un chef d’orchestre attentif à chaque note.

    RSE et les RH forment un duo indissociable pour une entreprise performante et durable. En intégrant les principes RSE dans sa stratégie et ses pratiques, l’entreprise se dote d’un atout précieux pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain. Punaise, comme c’est beau !

    Le pouvoir du storytelling pour la RSE, une belle histoire.

    Le pouvoir du storytelling pour la RSE, une belle histoire.

    Avouons-le, la RSE, ça peut parfois sonner aussi excitant qu’un cours de comptabilité… Pourtant, derrière ces trois lettres se cachent de vraies actions qui ont un impact concret sur le monde. Alors, comment les communiquer efficacement à vos clients, vos collaborateurs, vos investisseurs et toutes les autres parties prenantes ? Leur raconter des histoires, voilà une bonne idée.

    RSE : Mission impossible ? Pas si on raconte des histoires !

     

    Au lieu de noyer vos interlocuteurs dans des rapports powerpoint indigestes (on en reparlera parce qu’il y a matière !), vous les embarquez dans une aventure passionnante. Vous leur faites rencontrer les héros du quotidien qui font avancer votre entreprise vers un futur plus durable. Un agriculteur qui travaille main dans la main avec vos équipes pour cultiver des produits bio ? Un ingénieur qui a inventé un procédé révolutionnaire pour réduire vos déchets ? Un groupe d’employés qui se mobilise pour planter des arbres dans la cour de l’entreprise ?

    Voilà des histoires qui ont le pouvoir de captiver, d’inspirer et de donner envie d’agir.

    Des exemples inspirants : quand le storytelling RSE fait mouche

     

    De nombreuses entreprises ont compris le pouvoir du storytelling pour leur RSE. Parmi elles, Patagonia, la marque de vêtements se distingue par son engagement pour la protection de l’environnement. Leurs histoires mettent en avant des athlètes qui repoussent leurs limites tout en respectant la planète, des initiatives de nettoyage de rivières et des collaborations avec des ONG environnementales.

    Il y a carrément une page « Activisme » sur le site et le slogan est clair, je cite : « Notre entreprise existe pour sauver notre la planète« , sous titre « De la défense des espaces sauvages à la défense des coopératives d’énergie citoyennes, nous soutenons un activisme innovant qui s’attaque aux causes de la crise environnementale et cherche à protéger à la fois l’environnement et les populations touchées ».

    Autre exemple intéressant : Veja, une marque de baskets éco-responsables  L’ambition des deux fondateurs ? Démontrer qu’il est possible de concilier style et durabilité.

    Pour communiquer sa démarche, Veja mise sur un storytelling puissant et transparent. La marque raconte l’histoire de ses producteurs de coton bio au Pérou et au Brésil, du caoutchouc d’Amazonie et de la production, au Brésil dans des usines « qui respectent le droit des travailleurs ».

    Authentique et impactant : les ingrédients d’un storytelling RSE réussi

     

    Pour que votre storytelling RSE soit authentique et impactant, il doit avant tout être vrai. Pas question de tomber dans le greenwashing et de raconter des histoires inventées de toutes pièces ! Mettez en avant des actions concrètes et mesurables, et donnez la parole aux personnes qui les vivent au quotidien.

    Ensuite, il faut choisir le bon format pour raconter vos histoires. Vidéos, articles, infographies, réseaux sociaux… les possibilités sont infinies ! L’important est de choisir un support qui correspond à votre cible et à vos objectifs.

    Enfin, n’oubliez pas de diffuser vos histoires ! Partagez-les sur votre site web, vos réseaux sociaux, dans vos newsletters… et n’hésitez pas à solliciter des influenceurs et des relais d’opinion pour vous aider à les faire connaître.

    Alors comment créer des histoires RSE qui résonnent ?

     

    Créer et diffuser des histoires RSE authentiques et impactantes peut s’avérer un défi. Voici quelques conseils :

    • Impliquez toutes les parties prenantes : la RSE est un sujet collectif ! Encouragez vos collaborateurs, vos clients et vos fournisseurs à partager leurs propres histoires.
    • Faites preuve de transparence : n’ayez pas peur de parler de vos erreurs et de vos difficultés. Cela rendra vos histoires plus humaines et plus crédibles.
    • Soyez patient : Le storytelling RSE est un travail de longue haleine. Ne vous découragez pas si vous ne voyez pas de résultats immédiats.

    Le storytelling RSE : un levier puissant pour la performance

     

    En conclusion, le storytelling est un outil puissant qui peut vous aider à communiquer efficacement vos initiatives RSE et à créer un impact positif sur vos parties prenantes.

    En racontant des histoires authentiques et inspirantes, vous pouvez :

    • Renforcer votre image de marque
    • Fidéliser vos clients
    • Attirer de nouveaux talents
    • Motiver vos collaborateurs
    • Contribuer à un monde plus durable

    On peut créer un avenir plus durable en racontant de belles histoires, alors, on s’y met ?

    RSE : Les parties prenantes, ces acteurs clés qui font danser l’entreprise !

    RSE : Les parties prenantes, ces acteurs clés qui font danser l’entreprise !

    Imaginez une entreprise comme un orchestre : pour jouer une belle symphonie, il faut que tous les musiciens soient sur la même longueur d’onde, du chef d’orchestre aux violonistes en passant par les percussionnistes. Sans quoi, on risque la cacophonie.

    Et bien, c’est un peu pareil pour la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) ! Pour qu’une démarche RSE soit vraiment efficace, il faut que toutes les parties prenantes, internes et externes, soient impliquées et jouent leur rôle.

     

    Mais qui sont ces parties prenantes ?

    Ce sont tous les acteurs qui sont impactés par les activités de l’entreprise, un peu comme les différents publics d’une salle de concert.

    On y trouve :

    • Les parties prenantes internes : les dirigeants, les salariés et, parfois les actionnaires et les syndicats. Ce sont un peu les solistes de l’orchestre, chacun avec sa voix et sa partition.
    • Les parties prenantes externes : les fournisseurs et sous-traitants, les clients et consommateurs, les communautés locales, les riverains, les pouvoirs publics, les associations et ONG. C’est le public de la salle, qui attend avec impatience de profiter du spectacle.

    Pourquoi les impliquer ?

    Parce que c’est un peu comme si on demandait aux spectateurs de monter sur scène pour jouer de la musique sans leur avoir donné d’instrument ni de partition ! Sans l’implication des parties prenantes, la RSE risque de sonner faux et de ne pas avoir l’impact escompté.

     

    Comment les impliquer ?

    Là, on touche à la baguette magique du chef d’orchestre ! Il y a plusieurs outils et méthodes pour faire participer les parties prenantes à la RSE :

    • Identifier les parties prenantes : c’est un peu comme faire la liste des invités pour une soirée. Il faut être exhaustif pour ne laisser personne de côté ! Sinon, imaginez un peu la tête du tonton oublié… pas certain qu’il n’en garde pas une certaine rancoeur…
    • Evaluer leurs attentes : c’est comme sonder l’humeur du public avant le concert. Il faut comprendre ce que chaque partie prenante attend de l’entreprise en matière de RSE.
    • Définir une stratégie RSE co-construite : c’est comme écrire la partition de la symphonie à plusieurs mains. Il faut que tous les acteurs concernés soient impliqués dans l’élaboration de la stratégie RSE.
    • Communiquer et informer : c’est comme faire de la publicité pour le concert. Il faut partager régulièrement des informations sur la démarche RSE avec toutes les parties prenantes.
    • Mettre en place des actions concrètes : c’est comme répéter la symphonie avant le grand soir. Il faut développer des actions RSE qui répondent aux besoins et aux attentes des parties prenantes.
    • Evaluer et rendre compte : c’est comme demander l’avis du public après le concert. Il faut mesurer l’impact de la démarche RSE et communiquer les résultats aux parties prenantes.

    En résumé, impliquer les parties prenantes à la RSE, c’est un peu comme organiser un concert réussi : il faut que tous les acteurs soient impliqués, que la communication soit fluide et que le résultat final soit à la hauteur des attentes du public !

    Et n’oubliez pas : la RSE, c’est un peu comme la musique, ça doit toucher les cœurs et les esprits pour avoir un véritable impact ! 

    La RSE et son rapport pour ceux qui s’y intéressent mais ne comprennent pas tout…

    La RSE et son rapport pour ceux qui s’y intéressent mais ne comprennent pas tout…

    Vous êtes à la tête d’une startup nouvellement créée, ou responsable RH ou encore responsable communication et vlatipa qu’il vous faut également vous occuper de la RSE. En quelques lignes, voici une introduction sur ce sujet qui vous préoccupe.

    Qu’est ce que la RSE ?

    C’est la Responsabilité Sociétale des entreprises que la commission européenne définit comme “l’intégration volontaire par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes.”

    Selon cette définition, la RSE s’articule autour de 3 piliers

    • un pilier économique
    • un pilier social 
    • un pilier environnemental

    L’objectif du pilier économique est d’inciter les entreprises à contribuer positivement à l’économie locale en favorisant les circuits courts, mais également à s’engager sur la voie de la transparence et de l’équité.

    Le pilier social englobe tout ce qui relève des droits de l’Homme et de l’égalité des chances. Il est souvent inclus dans les politiques de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail  (QVTC) ou encore de la Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (QHSE)

    Enfin, le pilier environnemental de la RSE a pour objectif d’encourager les entreprises à intégrer les préoccupations environnementales dans les strates de son fonctionnement et de son développement.

    En résumé, les entreprises ne doivent plus se soucier uniquement de leur business, elles doivent prendre en considération les répercussions de celui-ci sur l’environnement et intégrer les enjeux sociaux.

    Quels sont les bénéfices de la RSE pour l’entreprise ?

    La RSE n’est pas obligatoire au regard de la définition de la Commission européenne. Toutefois, les échanges commerciaux et les interactions entre les entreprises ont pour effet (positif), qu’il leur est difficile de passer outre.

    Eh oui, le presta ou le fournisseur qui se fout de l’environnement ou de ses salariés “comme de l’an 40” – comme disait ma grand-mère, et bien celui-là, il fait tâche. Et si travailler avec lui impacte le bilan RSE de l’entreprise par effet de ricochet, vous devinez la suite.

    Enfin, si la RSE n’est pas une obligation, ce qui pointe son nez, c’est la CSRD (oui, encore un affreux acronyme). En toutes lettres : la directive européenne “Corporate Sustainability Reporting Directive”.

    Cette fois, il est bien question de nouvelles normes et d’obligations de reporting extra-financier. Pour l’heure elle n’est obligatoire que pour les grandes entreprises et les PME cotées en bourse, mais au 1er janvier 2026, elle concernera toutes les entreprises ou presque. *

    Porter une RSE solide, la challenger régulièrement et l’associer à une bonne communication est une option gagnante sur toute la ligne.

    En outre, réaliser des économies d’énergie, trier ses déchets, ne plus prendre l’avion qu’en cas d’impérieuse nécessité, favoriser les mobilités douces et j’en passe, c’est bon pour tout le monde. 

    Sans compter que :

    • c’est porteur de sens, ce qui suscite l’adhésion des salariés, 
    • c’est positif pour la marque employeur, 
    • c’est bon pour l’image auprès des clients, des fournisseurs, des investisseurs, du MOOOONDE (n’ayons peur de rien) et que ça fait du bien au moral. 

    Bref, agir dans le respect des enjeux sociaux et de l’environnement, c’est stylé.

    Qu’est-ce qu’un rapport RSE et faut-il en faire un ?

    Le rapport RSE est une publication annuelle qui présente, en détails, le programme, les actions menées et les résultats obtenus par l’entreprise en matière de développement durable. Il s’adresse à toutes les parties prenantes : salariés, clients, investisseurs etc.

    C’est une obligation pour les entreprises : 

    • qui sont cotées en bourse
    • qui ont un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros
    • ou une masse salariale supérieure à 500 employés.

    Toutefois, éditer un rapport RSE pour une entreprise qui n’y est pas contrainte par la loi présente de nombreux avantages.Ce rapport (ou reporting) doit permettre à qui le consulte de comprendre l’implication d’une entreprise dans la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans son fonctionnement et son développement.

    Autant dire que c’est un formidable vecteur de communication des actions sur lesquelles l’entreprise peut capitaliser pour son image et ses relations avec toutes les parties prenantes.

    A lui seul, le rapport RSE mérite bien un article complet.

    A suivre donc.