Vous êtes à la tête d’une startup nouvellement créée, ou responsable RH ou encore responsable communication et vlatipa qu’il vous faut également vous occuper de la RSE. En quelques lignes, voici une introduction sur ce sujet qui vous préoccupe.
Qu’est ce que la RSE ?
C’est la Responsabilité Sociétale des entreprises que la commission européenne définit comme “l’intégration volontaire par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes.”
Selon cette définition, la RSE s’articule autour de 3 piliers :
- un pilier économique
- un pilier social
- un pilier environnemental
L’objectif du pilier économique est d’inciter les entreprises à contribuer positivement à l’économie locale en favorisant les circuits courts, mais également à s’engager sur la voie de la transparence et de l’équité.
Le pilier social englobe tout ce qui relève des droits de l’Homme et de l’égalité des chances. Il est souvent inclus dans les politiques de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVTC) ou encore de la Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (QHSE)
Enfin, le pilier environnemental de la RSE a pour objectif d’encourager les entreprises à intégrer les préoccupations environnementales dans les strates de son fonctionnement et de son développement.
En résumé, les entreprises ne doivent plus se soucier uniquement de leur business, elles doivent prendre en considération les répercussions de celui-ci sur l’environnement et intégrer les enjeux sociaux.
Quels sont les bénéfices de la RSE pour l’entreprise ?
La RSE n’est pas obligatoire au regard de la définition de la Commission européenne. Toutefois, les échanges commerciaux et les interactions entre les entreprises ont pour effet (positif), qu’il leur est difficile de passer outre.
Eh oui, le presta ou le fournisseur qui se fout de l’environnement ou de ses salariés “comme de l’an 40” – comme disait ma grand-mère, et bien celui-là, il fait tâche. Et si travailler avec lui impacte le bilan RSE de l’entreprise par effet de ricochet, vous devinez la suite.
Enfin, si la RSE n’est pas une obligation, ce qui pointe son nez, c’est la CSRD (oui, encore un affreux acronyme). En toutes lettres : la directive européenne “Corporate Sustainability Reporting Directive”.
Cette fois, il est bien question de nouvelles normes et d’obligations de reporting extra-financier. Pour l’heure elle n’est obligatoire que pour les grandes entreprises et les PME cotées en bourse, mais au 1er janvier 2026, elle concernera toutes les entreprises ou presque. *
Porter une RSE solide, la challenger régulièrement et l’associer à une bonne communication est une option gagnante sur toute la ligne.
En outre, réaliser des économies d’énergie, trier ses déchets, ne plus prendre l’avion qu’en cas d’impérieuse nécessité, favoriser les mobilités douces et j’en passe, c’est bon pour tout le monde.
Sans compter que :
- c’est porteur de sens, ce qui suscite l’adhésion des salariés,
- c’est positif pour la marque employeur,
- c’est bon pour l’image auprès des clients, des fournisseurs, des investisseurs, du MOOOONDE (n’ayons peur de rien) et que ça fait du bien au moral.
Bref, agir dans le respect des enjeux sociaux et de l’environnement, c’est stylé.
Qu’est-ce qu’un rapport RSE et faut-il en faire un ?
Le rapport RSE est une publication annuelle qui présente, en détails, le programme, les actions menées et les résultats obtenus par l’entreprise en matière de développement durable. Il s’adresse à toutes les parties prenantes : salariés, clients, investisseurs etc.
C’est une obligation pour les entreprises :
- qui sont cotées en bourse
- qui ont un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros
- ou une masse salariale supérieure à 500 employés.
Toutefois, éditer un rapport RSE pour une entreprise qui n’y est pas contrainte par la loi présente de nombreux avantages.Ce rapport (ou reporting) doit permettre à qui le consulte de comprendre l’implication d’une entreprise dans la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans son fonctionnement et son développement.
Autant dire que c’est un formidable vecteur de communication des actions sur lesquelles l’entreprise peut capitaliser pour son image et ses relations avec toutes les parties prenantes.
A lui seul, le rapport RSE mérite bien un article complet.
A suivre donc.